Il est un univers que seuls ceux qui ont été touchés par les anges sont capables d’entrevoir. Un univers coloré, où se mêlent les parfums printaniers et les exhalaisons de cadavres putréfiés. Aux doux souvenirs de clameurs enfantines succèdent les chimères d’une vieillesse consommée, à moins que ce ne soit l’inverse.
Rares sont les élus du divin qui parviennent un jour à écourter l’entrevue pour enfin connaitre la vue. Car le chemin qui mène à la pleine conscience de cet univers est soumis à un obstacle dont les serpes étreignent les assaillants jusqu’à l’oubli.
L’oubli de soi, l’oubli de l’essence des hommes : La folie.
A ceux qui comme moi sont parvenus de l’autre coté, je dédis ces quelques lignes. Plus qu’un testament ésotérique, elles présentent mon parcours, mon existence dans un monde bipolaire. Et la manière avec laquelle j’ai apprivoisé ma propre folie, pour offrir aux hommes un semblant de vérité.
Zarahel
P.S : Cet essais représente en réalité l'introduction au développement d'une image, d'une idée apparue au milieu de la nuit. Il est principalement destiné à alimenter l'esquisse d'un personnage sur lequel je travaille depuis quelques temps, Ksi. Mais le texte se suffit à lui-même, et je doute d'être en mesure d'en fournir une suite aussi convaincante à mes yeux. Pour le plaisir de la réflexion, avant tout
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